lundi 17 juillet 2006

Situation au 17 juillet 2006

Le Liban brûle ! Notre pays est détruit !

Notre population est massacrée, elle est directement ciblée sans distinction aucune entre militaires du Hezbollah, et civils innocents. Femmes, vieux, enfants sont tués par la barbarie israélienne.

Ports, aéroports, ponts, quartiers résidentiels et agglomérations entières, stations d’essence, rien n’est épargné. L’infrastructure est ravagé.

Inutile de relater en détail l’atrocité de cette horreur qui se déroule sur notre terre. Les médias en sont les meilleurs rapporteurs et les images en sont des plus expressives.

Face à cette agression féroce, des milliers, voire des millions de personnes se sont trouvées d’une minute à l’autre dans un gouffre noir, sans abri, sans nourriture, sans médicaments, bref sans rien du tout. Le nombre ne cesse d’augmenter. On estime plus de 1 million de personnes en mouvements continus. Une fois à Beyrouth Ouest, les bombardements visent ces régions. Elles se déplacent à nouveau vers des régions encore plus sûres. Il nous semble que nul coin du pays ne sera écarté.

La situation sanitaire commence à être critique et ne cesse de s’aggraver. Les médicaments commencent à diminuer. Notre angoisse est surtout pour les malades chroniques. La situation hygiénique est inquiétante.

Devant cette catastrophe, Caritas n’a pu rester inactive. Avec la collaboration et par l’intermédiaire de la Gendarmerie Libanaise, Caritas Liban a pu faire parvenir à Ain Ebel et Tyr des camions de pain et de médicaments pour les déplacés qui se sont réfugiés dans ces régions qui se sont chiffrés à 7.000 personnes restées sans provisions.