L’archevêque grec-catholique de Tyr, Mgr Georges Bakouni, a lancé hier un appel à une « trêve humanitaire » qui permettrait aux déplacés civils de gagner des lieux plus sûrs, ainsi qu’un approvisionnement de la population en denrées de première nécessité.
« Le blocus de Tyr par le fer et la peur se poursuit, et très rares sont les particuliers qui ont le courage de circuler », a affirmé l’évêque.
« C’est le cas, en particulier, des conducteurs de citernes d’eau », a-t-il ajouté.
La pénurie de pain se fait également sentir, a affirmé Mgr Bakouni, malgré l’arrivée de deux camions de vivres envoyés par le Haut Comité des secours et Caritas-Liban, et convoyés par l’armée par des voies secondaires.
L’évêché grec-catholique accueille en ce moment quelque 400 réfugiés chrétiens et musulmans venus des villages bombardés par l’aviation israélienne, dont Rmeich, Baraachit, Bint Jbeil et Siddikine.
« Il y a également une pénurie de médicaments, en partie en raison de la fermeture des pharmacies », a ajouté l’évêque.
(L’Orient-Le Jour du 20 juillet 2006)